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 Histoire d'une chute...

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Date d'inscription : 27/08/2008

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MessageSujet: Histoire d'une chute...   Histoire d'une chute... Icon_minitimeMer 27 Aoû - 19:43

« Je suis un survivant, je vous le dis ! Un survivant !

J'étais là, sur mon bateau de pêche, et puis... Et puis c'est arrivé, comme un tourbillon dans les flots, et une bête, une bête... telle que même dans nos cauchemars les plus terrifiants, nous ne pouvons pas les voir !

Elle était là, à quelques mètres de moi, je crois qu'elle me regardait. J'ai senti le ciel, et la mer s'approcher, et j'ai plongé. Elle, elle a fracassé mon bateau. Il fallait que je nage, vite, vers la terre. Mais je ne voyais pas d'île, j'étais perdu.

J'ai attrapé un morceau de bois, et je me suis accroché sur cette planche. Et j'ai fermé les yeux. Je me suis réveillé sur un bateau marchand, un matelot m'a dit que j'avais été repêché. Vivant, j'étais vivant et je n'arrivais pas à le croire. Je n'y arrive toujours pas, d'ailleurs...

Il faut en parler, nous devons en parler ! Dans un de mes rêves, mon totem m'a expliqué, il m'a dit que c'était de leur faute, que quelque chose s'était passé, là-bas, et que l'équilibre entre les mondes s'était brisé... Et que ce n'était que le commencement. Des monstruosités tombent sur nous, et nous sommes tellement... obnubilés par ces conquêtes que... que je crois que nous allons tous mourir...

Pourquoi les puissances de ce monde ne comprennent-elles pas qu'il nous faut chasser ces êtres ? Pourquoi le Roi nous ignore-t-il, lui qui devrait être si bon ? Pourquoi... pourquoi sommes-nous si faibles face aux cauchemars ?
Et comment le Monde des Esprits fait-il pour se renverser sur nous ?

J'ai peur... nous allons tous mourir.


Témoignage de James Hedge, pêcheur, pendu pour avoir créé la panique dans un port royal, et pour insulte au Roi. »


C’était il y avait huit années… Huit longues années durant lesquelles la terre et la mer avaient tremblé, souffert, frémit jusqu’aux abymes les plus infernaux. Il y avait des regrets… D’infimes regrets face à la cruelle réalité qui s’était abattue sur le monde. Non. Sur les mondes… Les Humains l’avaient ignorée, cette menace. Malgré la mise en garde de certains de leurs Esprits, malgré le témoignage de ce pêcheur qui tendait à présent au mythe, personne n’avait vu ce qu’il se produisait, lentement, mais sûrement… plus sûrement encore que les vagues languissantes de l’océan qui s’étendent sur le sable. Des monstres marins étaient apparus… D’où ? Pourquoi ? Comment ? Ces questions tourbillonnaient dans l’air lui-même. Le Roi était inquiet… Les Capitaines des trois Camps ennemis s’étaient alliés. Sous une même bannière, si étrange que cela pût paraître, la Marine, les Corsaires, et les terribles Pirates avaient combattu côte à côte face au monstre qui mettait en danger la vie des navigateurs. Tianh… Tel était son nom. Cette bête au sang brûlant alla mourir dans l’océan, comme une bougie que l’on souffle, et la victoire des Humains les aveugla au point que la menace n’en fût pas moins forte. Elle fut simplement repoussée… Et il y eut un mince répit.

Car Tianh n’était pas l’unique. Tianh était le premier… Derrière lui viendraient d’autres créatures, plus étranges, plus dangereuses encore, dont l’origine et la création demeuraient un mystère. Enorgueillis de la mort de la bête, cependant, les Humains, avides de nouveaux combats, se dressèrent les uns contres les autres. La lutte entre les trois Camps mettait à mal la plus grande partie de la population, que la colère, alliée à la peur, poussa à se redresser. Les Civils, menés par le courage et la fougue de quelques meneurs d’hommes, firent naître la rébellion dans leurs rangs. La rage embrasa les cœurs, et mena à de nouveaux combats. Le point culminant eut lieu sur l’île d’Aobénite, Quartier Général des rebelles, soutenus par les Pirates. En face, débarquant sur la plage, les Corsaires et la Marine travaillaient ensemble, sur ordre de leur souverain. Les deux armées en présence étaient de force équivalente… Les rebelles avaient l’avantage du terrain. Leurs ennemis, ceux de la surprise. Il n’y eut pas de vainqueur. Car au plus fort des combats, tandis que les uns comme les autres réalisaient à quel point l’issue de la bataille serait incertaine, un cri déchira le ciel, surpassant les râles d’agonie comme les bruits de lutte.

Le phénomène glaça les sangs, et fit naître dans l’esprit de ceux qui avaient combattus Tianh, comme une sensation de déjà-vu… Et un autre monstre apparut, perçant les flots de sa tête hideuse, et rampant peu à peu sur le sable, en direction de la plage où se déroulaient les combats. Il y eut un instant de stupéfaction… Et les armes tournées les unes contres les autres firent toutes volte-face en direction de l’unique ennemi. Les Humains n’étaient pas prêts. Ce fut la débandade. Certains reçurent l’ordre immédiat de regagner à la hâte leurs navires, d’autres, parmi les rebelles, s’évaporèrent au milieu de la végétation familière de l’île. D’autres encore, des plus courageux, perdirent la vie en tentant un acte suicidaire. Lorsqu’enfin chaque navire eût échappé au monstre marin d’une nouvelle sorte, il n’y eut qu’un mot, sur toutes les lèvres, pour résumer ce qu’il venait de se produire : un désastre.

Les Pirates abandonnèrent purement et simplement leurs précaires alliés sur l’île, et rejoignirent leur propre base, où ils pansèrent leurs blessures et commencèrent à s’inquiéter du phénomène qu’ils venaient de voir se répéter sous leurs yeux. Ils n’avaient pas été assez prudents. Les flots, qui auparavant n’étaient dangereux que par la présence de boucaniers comme eux, devenaient moins sûrs encore, proies des monstres dont ils ignoraient le nombre et la résistance. Qu’arrivait-il à l’océan ? Les Marines et les Corsaires eurent la même interrogation silencieuse, en rentrant, tourmentés, en direction d’Aïekartass, forteresse du Roi, à qui ils devraient faire un récit détaillé de la catastrophe. Les rebelles, quant à eux, perdirent une ardeur déjà vacillante… Les combats ne leur avaient prouvé qu’une seule chose : sans l’aide des Pirates, ils n’avaient aucune chance de l’emporter. Et même en considérant leur aide… l’issue restait incertaine. La colère laissa place à la peur dans le cœur des gens… L’évènement qui avait brisé la révolte dans l’œuf s’étendit comme une traînée de poudre. Un nouveau monstre… Comment était-ce possible ?

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Les hypothèses allaient bon train. Parmi les plus dignes d’attention, il y eut celles qui affirmèrent que le monde des Esprits avait brisé l’équilibre fragile qui régnait jusqu’alors. Il se passait quelque chose, là-bas, qui ne pouvait être arrêté. Les Esprits les plus sagaces lancèrent à leur Humain des messages de détresse. Il fallait faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard. Mais n’était-il pas déjà trop tard ? Insensiblement, les eaux se peuplèrent de monstres de toutes tailles et de toutes formes… Parallèlement, le Roi, ignorant la menace imminente de créatures d’un autre monde, fit poursuivre toute personne susceptible d’avoir participé à la rébellion contre l’autorité. S’ensuivit alors une période de forte répression, qui ne fit qu’accentuer la crainte de lendemain difficile. La navigation devenait rare et délicate. Les navires marchands devaient se déplacer à plusieurs pour être certains qu’un seul d’entre eux pût arriver à bon port. Et les Pirates n’étaient nullement en cause.

Quelques mois seulement après la répression forte entamée par le Roi, un nouvel évènement transforma considérablement le monde des Humains. Le souverain avait eu l’intention de se déplacer lui-même. Il ne quittait que rarement sa forteresse en plein désert, mais il le fit en ce neuvième jour d’Halié de Kura, par un étrange caprice, ou bien peut-être grâce à une manipulation aiguisée de son beau-fils, Kanaw Llyr, marié depuis peu à la Princesse Montgomery. Accident ou meurtre prémédité… Il suffisait de laisser les langues parler. La version officielle fut la suivante : Alors que l’équipage du Roi voguait en direction de Crialésine, il subit l’abordage d’un navire pirate inconnu jusqu’alors, qui pilla le bâtiment, et tua sans ménagement chacun de ses membres. L’assassinat violent du Roi fit renaître une vague de terreur et d’appréhension. Montgomery n’était peut-être pas le souverain idéal, mais sa plus jeune fille, la Princesse de glace, et son compagnon, le Croc Noir des Corsaires, sauraient-ils protéger la population du drame qui s’affairait lentement ?

La réponse fut mitigée… A peine neuf mois après leur couronnement, la nouvelle Reine mit au monde des jumeaux, non sans manquer d’y laisser la vie. Le phénomène, aussi rarissime que miraculeux, fit grand bruit. Une fille et un garçon. La descendance était assurée. Mais ce fut pour le couple royale une bien maigre récompense, face à ce qu’ils devaient prendre en charge, désormais. L’arrivée en très grand nombre de créatures monstrueuses peuplant les eaux s’accompagnait d’une montée soudaine et inexplicable du niveau de la mer. Certaines îles, parmi les plus basses, commencèrent à disparaître. La terre reculait, vaincu par les flots devenu presque impraticables, tant ils abritaient de bêtes furieuses.

Privés de navigation, privés de contact les uns avec les autres, privés de territoire… La panique gagna la population toute entière. Des navires téméraires étaient engloutis, des hommes disparaissaient… Le monde se dépeuplait au profit des créatures abyssales, qui deviendraient bientôt plus nombreuses que les humains eux-mêmes. Face à la situation de crise, les nouveaux souverains furent à la hauteur de ce que l’on attendait d’eux. Kanaw Llyr appuyé par son épouse, décida de prévenir le plus de gens possibles, et de les rassembler peu à peu, organisant l’exode de tout un peuple à travers un territoire rongé par la mer en colère. Les Humains, si peu nombreux désormais, ne devaient leur salut que par leur union.

______________________________


La forteresse d’Aïekartass n’était pas un lieu idéal pour abriter des familles entières. Leurs souverains en tête, les hommes prirent la direction d’un lieu qui accueillerait leurs souffrances. D’autres personnes arrivaient peu à peu, grossissant le rang des exilés. La mer montait encore, et certaines créatures s’aventuraient sur la terre ferme, menaçant l’exode. Le Roi décida alors de fondre les Marines et les Corsaires en une force unique et homogène, dont la mission était de protéger le déplacement des populations de la meilleure façon qui fût. Le chef des Marines, Elbénir Retniw, devint amiral, et celle qui jusqu’alors secondait Kanaw Llyr reçut le devoir délicat de veiller à la sécurité personnelle du Roi. Opale de Frey accéda à la fonction de chef de la garde royale, tout en dirigeant de son mieux la flotte Corsaire. Ainsi dont, deux des trois camps ennemis durent travailler ensemble, et gérèrent avec quelques difficultés l’exode mené par les souverains. Il y eut des pertes, des défaites, des frayeurs… Mais bientôt, les rangs grossissants des époux Montgomery parvinrent en un lieu qui satisfit leurs Rois.

Les eaux étaient plus calmes, dans cet endroit reculé. Plus pures également. Quelque chose, en ce lieu, semblait tenir momentanément à l’écart les monstres écailleux. La terre leur parut fertile, l’espace acceptable pour la construction d’une nouvelle ville. Celle qui devrait accueillir tous les rescapés du désastre. Ils étaient nombreux, certes… Mais si peu, comparés au nombre de créatures qui continuaient d’apparaître sans fin. Pourquoi si peu d’Humains avaient survécus ? Les souverains n’étaient pas stupides. Sur leur chemin, ils avaient croisés villes et villages, et aucuns n’avaient été ravagés… pas de victimes, pas de corps. Alors tous ces hommes… comment avaient-ils disparus ? La mer à elle seule pouvait-elle engloutir tant de monde ?

L’heure n’était pas à la déduction… Une ville qui n’existait pas encore devait naître sous les mains de travailleurs acharnés, pour protéger les survivants de l’océan, esclave des créatures. Chacun y mit de ses forces et de sa volonté. Les Rois menant à bien l’agencement de leur nouvelle cité, Corsaires, Marines et Civils se mirent au travail. Les Pirates, quant à eux, demeuraient introuvables. Oh, ils n’avaient pas disparu, bien au contraire. Ils attendaient leur heure. Comme tous, Erwana Llyr et ses hommes avaient beaucoup souffert de l’hostilité des flots, et comptaient bien s’en venger. La construction de la ville prit moins de temps que les souverains en avaient exigé, et chacun put, après une longue année de doute et d’appréhension, fermer tranquillement les yeux en posant la tête sur l’oreiller.

Cette ville, nouvelle patrie des Humains, avait une particularité : elle était partiellement érigée sur l’eau, la plupart des maisons construites sur pilotis, de sorte que même si la mer décidait de mordre plus encore la terre, les habitations et leurs protégés ne risquaient plus rien. On y circulait en barque ou en navire, selon l’étroitesse des rues et l’agitation des eaux, plutôt amicales dans cet endroit reculé. En bordure de la ville, un palais relativement modeste se dressait sur la péninsule la plus avancée, comme si ses habitants tenaient à tout prix à se rapprocher de la mer. Il n’y avait pourtant plus rien, à observer à l’horizon… Juste une vaste étendue d’eau. Les Humains étaient à présent dans l’impossibilité de savoir si d’autres terres avaient survécu à la montée des eaux… Et si d’autres hommes, ailleurs, avaient réussi à se préserver, et s’ils observaient l’océan, comme eux ? La mer hostile empêchait toute communication. Cette interrogation devint un mythe… Les Pirates reprirent leur commerce et pillages en tous genres à travers la ville elle-même, leurs actions s’apparentant davantage à du brigandage qu’à des abordages en bonne et due forme.
Le nom de cette ville symbole de renaissance ? Llywen, comme la blancheur de l’écume de la mer… ou comme l’innocence perdue de l’océan, petit point fragile, récif de vies.

La vie, justement, reprit un cours… normal, pour peu qu’il pût l’être, pour des Humains exilés au milieu de créatures dont ils ne comprenaient toujours pas l’existence. Un jour, il serait temps de découvrir pourquoi ils avaient tant perdu…


Dernière édition par PNJ le Lun 1 Sep - 12:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire d'une chute...   Histoire d'une chute... Icon_minitimeMer 27 Aoû - 19:49

… La réponse se trouvait dans le Monde des Esprits, si étroitement relié au leur. Il se passait là-bas des choses que même ses habitants ne parvenaient pas à saisir. Un climat étrange s’était installé, et un nuage invisible planait au-dessus de leur tête, témoin d’une erreur qu’ils n’auraient jamais dû commettre. Certains Esprits, craintifs, se confiaient à leurs Humains, effrayé d’apprendre la chute d’un monde si proche du leur. Pas plus que les hommes, les Esprits ne comprenaient d’où venaient ces créatures. Ils n’étaient certains que d’une seule chose : il arrivait quelque chose de grave au sein de leurs univers, et la disparition de tous ces Humains entraînait automatiquement le dépeuplement de leur propre monde. Les Esprits se faisaient rares, et le climat si tendu que la plupart encore présents demeuraient cachés là où ils le pouvaient.

Jusqu’au jour où leur souverain, l’Ours, lança un nouveau décret, invitant tous les Esprits vivants à se rassembler autour de lui, dans la ville de Jili, qui abritait son palais. Il justifia son ordre sous-jacent par le besoin de rassembler la population amaigrie en un seul et unique lieu, pour ainsi mieux les protéger. Les protéger de quoi ? Si la question était sur toutes les lèvres, elle n’en franchit aucune, et les sujets de l’Ours obéirent docilement. L’exode fut moins impressionnant et moins difficile que celui mené par les souverains Montgomery, mais la similitude de l’attitude des Esprits était frappante. Diminués, ils se regroupaient pour mieux se défendre. Le Roi Ours ne quittait pratiquement plus son palais, et communiquait avec ses sujets par l’intermédiaire de hérauts. Personne n’était autorisé à pénétrer dans le palais sans autorisation du Roi, et chaque fois que certains privilégiés y étaient conviés… ils n’en ressortaient jamais. Plus précisément, ils n’en ressortaient jamais sous la même apparence. Ce qu’il y avait exactement dans ce palais ? Personne n’aurait su le dire. Mais l’évidence voulait que ce phénomène étrange ait un lien avec l’invasion du monde des Humains par les monstres marins.

Ainsi, jour après jour, des Esprits disparaissaient ou se transformaient… Du moins, c’était l’hypothèse la plus vraisemblable pour expliquer l’apparition de ces créatures, si semblables à des Esprits, mais plus fortes, développant une puissance qu’elles n’auraient pas dû avoir, et brillant d’une lueur étrange. C’étaient ces mêmes créatures qui avaient mis en fuite les Esprits lors du Conseil du vieux singe, quelques années auparavant, créant la terreur parmi la population, et faisant naître un vent de révolte qui n’avait pas eu de suite. Ces Esprits contre-nature n’étaient pourtant pas si nombreux que la peur des autres ne le laissait penser. Au contraire, le phénomène était modérément rare, mais plus inquiétant encore. Qu’étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Avaient-ils un rapport étroit avec l’apparition des créatures marines et la chute partielle du monde des Humains ?
Tout n’était qu’interrogation… dont les réponses se trouvaient indéniablement au sein même du palais gardé du Roi Ours.

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