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 Un peu de rosée...

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Alastyn Llyr-Montgomery
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Alastyn Llyr-Montgomery


Nombre de messages : 14
Nom de l'Esprit : Aelred
Âge du Personnage : 7 ans... et demi
Métier : Prince Héritier
Date d'inscription : 27/08/2008

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MessageSujet: Un peu de rosée...   Un peu de rosée... Icon_minitimeVen 26 Sep - 23:05



Citation :
"Ce n'est pas l'aventure qui doit motiver une vie ou un voyage, c'est la découverte. Les plus belles navigations sont celles qui ont été provoquées par la curiosité. Le reste n'est qu'une question d'appropriation et de pouvoir. Le reste, ce n'est rien."

Le reste, ce n'est rien...

C'était peut-être vrai. J'eus envie de le croire, soudainement. La mer que j'apercevais, là-bas, au loin... La mer, comme les terres, n'était pas faite pour les batailles, mais pour les découvertes. Elle était là pour qu'on l'observe, pour qu'on se l'approprie, pour nous dessiner des nouveaux mondes. C'était ce qui était écrit. C'était ce à quoi je pensais. Je pris un bâton, à côté de moi. Un petit bâton, qui ne payait pas de mine. Puis je posais à terre le carnet de voyage que je lisais.

Maman m'avait dit de prendre l'air, aujourd'hui, soutenue par un regard de Papa. Alors j'avais pris le carnet que j'étudiais en ce moment, et je m'étais installé près d'un arbre, dans le jardin, assis dans les graviers. L'ombre empêchait le soleil de m'aveugler, le bruissement des feuilles me faisait un peu peur, mais je pensai être bien, ici. Pas aussi bien que dans la bibliothèque, mais pas trop mal quand même. L'odeur de la mer engourdissait un peu mes narines. La matinée était à peine entamée. A vrai dire, hier soir, je n'avais pas eu envie de me coucher, je voulais lire encore un peu. Comprendre ce que l'on me racontait. Alors, l'excitation devait être telle que je me fus réveillé un peu tôt. Le soleil était en train de se lever, quand je traçais des lettres dans les graviers.


Citation :
"Un regard devrait être toujours pur. Seuls les enfants peuvent comprendre la mer, car ils peuvent s'émerveiller de tout."

-Je ne m'émerveille pas, moi.

Dis-je aux lettres recopiées sur les graviers.

-... mais je veux bien avouer être curieux.

L'air était un peu humide, alors je pris le carnet pour l'enfouir dans ma veste grise. Là, serré contre mon corps, le papier risquait moins d'être mouillé. Je jugeai que c'était l'heure où l'herbe se parait de quelques gouttes d'eau, pour que l'aube soit encore plus belle, en laissant les rayons de soleil transpercer ce magnifique liquide.

Là, frappé d'une excitation étrange, j'attendis que le soleil daigne s'offrir au monde. Là, je l'observais se lever, lentement, et je voyais tous les reflets du jardin. Il n'y avait presque personne. Un ou deux gardes qui devaient surveiller ce que je faisais, mais ils étaient assez discrets à mon goût. Je pouvais voir le jour naître.

C'était beau.


-... "s'émerveiller de tout."

Bon, d'accord, je pouvais m'émerveiller en voyant le soleil se lever. D'un pas vif, je traversai le jardin, mon livre entre les bras, toujours dissimulé dans ma veste. Je me trouvais désormais au point le plus proche de la mer. Je regardais le soleil traverser la brume matinale, quitter les flots pour grimper dans le ciel.

La mer ne m'attirait pas. Du moins, elle m'intéressait uniquement comme un interdit pouvait intéresser un enfant. J'avais un peu peur de la... comment dire ? De m'en faire une image trop idyllique pour ne pas être déçu ensuite. Mais je n'étais pas insensible à la beauté des rayons du soleil, à l'aube, sur les flots. Les couleurs bleutées et orangées qui se mêlaient... c'était touchant.

Cela donnait envie de plonger, de traverser cette brume et de découvrir le monde.


-"Ce n'est pas l'aventure qui doit motiver une vie ou un voyage, c'est la découverte."

Quelqu'un écrasa suffisamment les graviers pour briser le silence. Mes cheveux se hérissèrent, mon cœur paniqua, et je me retournai, en serrant fort le carnet contre moi.
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Eleanora Llyr-Montgomery
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Eleanora Llyr-Montgomery


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Nom de l'Esprit : Cal
Âge du Personnage : 30 ans
Métier : Reine
Date d'inscription : 30/07/2008

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MessageSujet: Re: Un peu de rosée...   Un peu de rosée... Icon_minitimeSam 27 Sep - 12:10

Les rayons du soleil, oscillant entre le rose doux et l’orange scintillant progressaient prudemment sur le sol de la chambre royale. Comme une traînée de poudre, vaporeuse et timide, ils étendaient leur chaleur sur chaque veinure dorée du bois du plancher. Petit à petit, l’or toucha le lit, colora les draps blancs d’un éclat irréel, puis envahit la peau de la Reine, jusqu’à atteindre ses paupières, qu’il taquina doucement. Eleanora fronça légèrement le nez, sentant la chaleur et la lumière orangée l’arracher peu à peu à son rêve. Elle bougea vaguement, dans un demi-sommeil délicieux, et esquissa un sourire inconscient en ressentant contre sa joue une chaleur qui n’avait rien à envier à celle du soleil. Une chaleur humaine… Celle de son mari, qu’elle serrait tendrement dans ses bras, au beau milieu d’un sommeil paisible. C’était là… Là, le seul et unique moment où elle se sentait bien. Entière. Là où Cal n’avait plus à chercher en vain quelque chose… Là où il ne lui manquait rien. C’était la frontière entre le sommeil profond et la réalité. Lorsque le rêve s’en allait, sans la quitter vraiment.

Eleanora laissa échapper un léger soupir, à peine consciente de la béatitude parfaite qui engourdissait tous ses muscles… jusqu’à son cœur. Il battait calmement, paisiblement, sans crainte qu’on puisse le percer à jour. Peu importait… Cette lourdeur, cette mélancolie qu’elle ressentait chaque jour durant n’avait plus lieu d’être. Et puis… cela passa. Le soleil conquit toute la pièce, faisant miroiter une lueur irréelle autour d’eux, tandis que la jeune femme clignait des paupières. Cela ne dura qu’une fraction de seconde… Elle ouvrit ses yeux d’acier, les posa en direction de la fenêtre et de l’aube naissante, et la douceur infinie qui habitait les traits de son visage disparut. Le masque neutre et protecteur qui empêchait selon elle qu’elle ne puisse être blessé, reprit sa place habituelle, altérant quelque peu la beauté aérienne de son visage. Un court instant, son regard s’attarda sur la mer, dont on ne voyait que de vagues reflets, au loin…

… Une culpabilité la prit, si brutalement qu’elle détourna les yeux, pour les poser sur le visage de Kanaw, allongé paisiblement à côté d’elle. Eleanora se redressa sur un coude, et tendit une main pleine de tendresse pour effleurer la joue de l’ancien Corsaire, où germaient les vestiges de quelques larmes sèches. Le masque s’évapora. La jeune femme se mit à sourire sans même en avoir conscience, enveloppant le bel endormi d’un regard protecteur et surprenant de sincérité. Peut-être, s’il avait ouvert les yeux à cet instant précis, aurait-il compris… Peut-être elle-même, si elle avait pu s’observer, quitter un court instant son propre corps, aurait-elle découvert ce que Cal s’évertuait à chercher pour elle… Mais non. Eleanora savait ressentir les sentiments des autres avec une netteté qui croissait continuellement… pas les siens.

Une intuition qu’elle ne chercha pas même à comprendre la fit se redresser soudainement, pour quitter le lit avec une précaution infinie, afin d'éviter de réveiller Kanaw. L’or qui enveloppait la pièce lui donnait l’impression que ses mouvements étaient relativement ralentis. Elle tendit une main, saisit une robe blanche et aérienne, qui devait lui servir de chemise de nuit, lorsque… lorsqu’elle en avait besoin, et l’enfila, ajoutant sur ses bras nus quelque chose d’un peu plus chaud. Puis elle sortit, refermant lentement la porte derrière elle. Que cherchait-elle exactement ? Elle ne savait pas trop… Un instinct l’avait poussée à se réveiller, à se lever… L’instinct d’une mère, sans doute. Le seul qu’elle acceptait entièrement.

L’air était frais, mais agréable, et les embruns chatouillaient agréablement ses narines, la ramenant une dizaine d’années en arrière. Elle sourit, puis inspira profondément, cherchant une odeur familière… A travers la terre humide, la rosée, la résine qui s’échappait des poutres, le parfum des fleurs qu’elle frôlait du bout du pied… il y avait l’odeur rassurante de son fils. Alastyn. Son intuition ne lui faisait jamais défaut. Il était déjà debout. Si tôt ? Une vague inquiétude la gagna, la faisant accélérer le pas. Elle n’avait pas besoin de sillonner le palais et les jardins pour le trouver. Son odorat la guidait si facilement vers son fils, qu’elle fut non loin de lui, en quelques secondes à peine. Elle le sentit se raidir avant même que ses cheveux ne se hérissent sur son crâne, et sourit doucement, de la seule manière qu’elle n’arrivait pas à cacher. Celle d’une mère… Elle n’avait pas besoin de son masque.

Doucement, elle fit un pas vers son fils, croisant les bras sous l’air frais et matinal qui s’immisçait dans les plis de sa chemise. Elle savait parfaitement comment il fonctionnait… tout comme elle savait qu’elle était l’une des seules personnes à pouvoir l’approcher sans crainte. Sa voix douce rompit la défense de l’enfant, tandis qu’elle approchait encore :


- Alastyn, mon grand… N’aies pas peur, c’est moi.

Et en deux pas prudents, elle fut juste derrière lui, et s’agenouilla, posant doucement son menton sur l’épaule minuscule de son fils, tandis que sa chemise de nuit s’évertuait à balayer toute la rosée qu’elle rencontrait. Eleanora ferma les yeux et ajouta, tout en se repaissant avec amour de l’odeur rassurante de son fils :

- Tu ne devrais pas te lever si tôt, mon cœur… Il fait froid, tu vas attraper quelque chose.

Elle rouvrit les yeux pour les poser sur le livre qu’Alastyn tenait sous son bras. Elle ne fut pas particulièrement surprise… Alastyn sans un bouquin, c’était plutôt rare. Inquiétant, même. Alors elle sourit, attendrie, et murmura encore :


- C’est au soleil, que tu es venu dire bonjour ?

S’il n’y avait pas un bruit autour d’eux, Eleanora n’en était pas pour autant dénuée de prudence. Pourquoi de prudence ? N’assumait-elle pas parfaitement l’amour inconditionnel qu’elle vouait à ses enfants ? Si, bien sûr que si. Seulement… Si elle avait découvert avec stupéfaction qu’il était une force et non une faiblesse… elle craignait que d’autres ne découvrent la manière de la blesser. En s’en prenant à ses enfants. Son cœur se retourna à cette pensée, et elle inspira profondément, cherchant à capter la moindre odeur importune qui pourrait venir briser ce petit instant d’intimité.
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Johan Grey
Armée
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Johan Grey


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MessageSujet: Re: Un peu de rosée...   Un peu de rosée... Icon_minitimeDim 28 Sep - 20:55

La mer avait une étonnante couleur… rose. Presque dorée. Elle ressemblait à de l’or à l’état liquide. Inaccessible. Mais si belle… Johan cligna de ses yeux sombres, tentant avec un effort considérable de revenir à la réalité. L’aube avait quelque chose d’infiniment apaisant. Elle engourdissait ses muscles, endormait ses pensées, repoussait ses doutes. Un peu comme Lianne. Oui, c’était exactement cela. La chaleur des plumes de l’oiseau sur sa joue avait la même douceur que les quelques rayons hasardeux du soleil qui soulignaient les courbes d’une mer inquiète. Le jeune homme sourit inconsciemment, perdu dans une rêverie qui le rattrapait malgré lui, à mi chemin entre le sommeil et la réalité. Une feuille entre les mains, il la faisait tournoyer de son pouce jusqu’à l’extrémité de son index, appuyé contre le tronc d’un arbre, observant l’aurore… plus ou moins comme le faisait Alastyn, un peu plus loin dans le jardin.

L’enfant était si silencieux que Johan n’avait pas immédiatement entendu sa présence. Le jeune blond savourait sa pause avec un air béat, tandis que deux gardes, quelques minutes auparavant, étaient venus le relayer. Certes, ce n’était pas censé être son travail, que de maintenir lui-même quelques tours de garde sur les hauts murs du Palais. Techniquement parlant, il avait une fonction un peu plus haut placée. Peut-être, oui. Mais il se sentait tellement inutile, parfois, à seconder une jeune femme assez débrouillarde pour n’avoir nul besoin de son aide, qu’il prenait instinctivement quelques relèves. Il avait veillé deux heures avant le lever du soleil… Peut-être cela expliquait-il en partie cette tendance à s’endormir doucement, bercé par l’aurore. Mais la voix du petit garçon l’extirpa de son demi-sommeil. Johan se redressa légèrement, sans un bruit. Il était bien trop loin pour entendre ce qu’il disait, bien sûr… Mais il ne pouvait s'y méprendre. Quelqu’un parlait.

Il se releva complètement, avec la plus grande précaution, soupçonnant qu’il ne s’agissait pas d’une voix d’adulte, et se demandant pourquoi l’un des enfants du couple royal serait-il debout à une heure si matinale. De loin, il ne pouvait déterminer s’il s’agissait de l’aîné ou du petit dernier, puisqu’il n’apercevait que cette chevelure noire caractéristique des enfants de Kanaw. Le second d’Opale esquissa une petite moue ironique qu’il ne s’expliqua pas, puis s’apprêta à s’avancer vers l’enfant, inquiet de savoir s’il était autorisé à être ici, et s’il allait bien… On ne lui en laissa pas le temps.

Il se figea dans son élan en voyant apparaître la Reine elle-même. Reine, qu’il ne pouvait voir autrement que comme son ancien Capitaine. Ses yeux bleus s’attardèrent sur la démarche aérienne de la jeune femme, aussi inconsciemment qu’ils s’étaient attardés sur l’aurore. Un instant, il se sentit incapable de faire un geste. Et accessoirement, il se trouva particulièrement ridicule. Bien… Son intervention venait d’être rendue inutile par l’arrivée de la mère elle-même. Mais il s’était trop avancé pour faire demi-tour. Trop aussi pour ne pas être aussitôt remarqué par l’odorat surdéveloppé d’Eleanora… D’un autre côté… Ils semblaient si tendres, l’un avec l’autre, que cela lui apparaissait comme un crime abominable, que de les interrompre d’une quelconque manière.

Oh, s’il s’agissait de Ciryan, il ne lui en voudrait pas vraiment… Mais si c’était bien Alastyn qu’elle serrait dans ses bras, alors il ne pouvait jurer de rien. Saisi d’hésitation, Johan finit par hausser les épaules. C’était quoi, cette stupide question existentielle ? Son corps choisit à sa place, puisqu’il sentit ses pieds avancer sans qu’il leur en ait donné l’ordre. Surgissant derrière un buisson, une tignasse dorée précéda de peu son propriétaire, qui adressa un sourire sincère à la mère et à l’enfant… tandis que quelques mots franchissaient ses lèvres, comme pour souligner son apparition aussi soudaine qu’inattendue :


- C’est magique !

Instant de perplexité intense… Johan se sentit encore plus stupide qu’auparavant. C’était quoi, cette vieille réplique, là ? L’improvisation, ça ne lui réussissait pas des masses, apparemment. Il aurait pu difficilement pu trouver pire pour commencer une conversation. Ceci dit, il était persuadé que c’était le genre d’exclamation à laquelle Ciryan aurait réagi au quart de tour. Manque de pot, c’était à son frère, qu'il avait à faire. Un frère qu’il avait dû légèrement surprendre, à la réflexion… Certes, Eleanora devait avoir senti sa présence depuis quelques minutes déjà. Mais ce n’était pas le cas de l’enfant. Johan perdit vaguement l’assurance d’un sourire calme, et sembla se liquéfier littéralement sous le regard pur que lui adressa la Reine. Bon, heu… et maintenant ?

Maintenant, il esquissa une légère révérence, chose qu’il ne pouvait s’empêcher de faire en face d’Eleanora, qu’elle soit Capitaine, Reine, Princesse, ou simple femme. Puis il ajouta, dans un maigre effort pour formuler cette fois-ci une phrase complète et compréhensible, qui puisse justifier un minimum sa présence ici :


- Je… suis désolé, je vous importune. J’étais juste à côté, je prenais ma pause, et j’ai vu Alastyn… De si bonne heure, j’ai eu peur qu’il ne se passe quelque chose… Vous n’allez pas prendre froid ?

Le « vous » était un pluriel. Il y avait bien longtemps qu’Eleanora lui avait interdit de la vouvoyer, chose qu’il s’appliquait à faire du mieux qu’il pouvait, malgré le gouffre qui s’étendait entre eux. Ses yeux s’attardèrent vaguement sur la chemise légère qui recouvrait la Reine, tandis qu’il fronçait les sourcils. Puisqu’Eleanora ne semblait pas prompte à la parole – comme à l’ordinaire – il s’agenouilla prudemment face à Alastyn, lui adressant un sourire rassurant :

- Pardon de t’avoir surpris, bonhomme. Tu ressembles beaucoup à ton frère, j’ai cru que c’était encore Ciryan qui cherchait un nouveau jeu.

Il jeta un regard vers le livre que le petit garçon tenait dans ses bras, et ajouta :

- Qu’est-ce que tu lis d’intéressant ?
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MessageSujet: Re: Un peu de rosée...   Un peu de rosée... Icon_minitime

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